calanque de l'Eissadon : et la mer, profonde et bleue

Le tandem infernal enfonce le clou pour le 3ème et dernier jour, en jetant ses rappels et son dévolu au plus près des embruns. "Et la mer, profonde et bleue", 5 longueurs propres et nettes sur le raide pilier de l'Eissadon, clôture en beauté ce séjour sur les traces de Rebuffat, ou Jacques Mayol. On sait plus trop... 

 L'aiguille de l'Eissadon et son improbable palmier

 L'accès à la voie est pour le moins sauvage et bien gardée. Après une descente à chamois dans la calanque éponyme, une traversée escarpée s'achevant par le passage d'une grotte nous amène au dessus d'un dièdre brouissalleux semblant se perdre en bas dans le ressac. Il faut pourtant se résoudre à descendre en rappel, pour attraper un relais "particulièrement inconfortable" dixit le topo. On confirme.

 De là s'ensuit une rocambolesque traversée descendante-ascendante pour le plus grand bonheur du second. Ambiance, ambiance..

 Thomas rejoint sans faillir le relai...

 

... duquel nous attend un dernier rappel, le cul dans l'eau.

 

class affair...

 

 ... classes populaires

 C'est parti pour la remontée fantastique, à deux doigts régulièrement de piquer une tête

 L2 : entre 2 passages de voiliers, on essaie de rester concentré

 

L4 nous offre un passage de dalle bien teigneux, sévèrement côté.

 

on rigole plus par ce que les choses sérieuses commencent là où la voie se termine : un ressaut bien méchant bien penché du mauvais côté genre retour au bateau en cas de vol. Thomas s'applique, persuadé qu'il peut pas louper la couv' du prochain montagne mag...

 

C'est beau, mais ça suffira pas à mon avis

la bête vue de profil