Deuxième tentative en 10 ans pour cette chevauchée esthétique et aérienne, mais une fois de plus sans trop y croire. A l'automne 2007, nous avions tenté la traversée de façon un peu téméraire avec Stephane, par des températures glaciales et un vent tempétueux. Nous avions cependant alors atteint le rognon du Plan. Cette année, avec encore moins de conviction au vu des conditions climatiques tout sauf propices, nous avons décollé avec Thomas du refuge des Cosmiques le plus tôt possible, un peu avant 4h. Comme nous nous en doutions, cela n'a pas suffit.
L'aube, trop douce, confirme un regel un fois de plus inexistant. Au lendemain de la Rébuffat, nous souhaitions varier le terrain, neige et mixte. Mais seule la trace présentait un bon regel, ne nous garantissant pas une progression très sereine jusqu'à l'aiguille du Plan. Des portions en glace au dessus de pentes bien exposées ont fini de refroidir nos ardeurs, en tout cas les miennes. Demi tour donc, après 2h à jouer les équilibristes.
Le téléphérique et le sommet de l'aiguille, au bout de la ligne d'horizon
Sur le fil, entre la vallée blanche au soleil levant, et les plus austères face N dominant Chamonix. Un toboggan qui n'a rien à envier aux plus grands Lunapark.
Levée de l'astre...
shooting photo#1
shooting photo#2
shooting photo#3
Retour à proximité de l'arête finale, à contre-courant du flux des alpinistes. Nous rejoignons ainsi au petit matin la vallée et Chamonix.
Alpinistes-touristes asiatiques, en rang d'oignons et au rapport. Uniformité des habits, des sacs... Le fun
Thomas, pas à court d'idées, me propose d'aller débusquer une voie Piola secteur Vallorcine, sur la falaise de Barberine. Ca s'appelle le magicien d'Oz et c'est une belle surprise. Dalles raides et sculptées, dans le 6a/b, sur 7 longueurs entre ciel et forêt. Un régal par ces températures caniculaires, et un changement complet d'ambiance en quelques heures.
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