Grimpe à Orpierre (HAUTES ALPES)

Comme au bon vieux temps, cette échappée avec le bandit Seb! Quel plaisir de se remettre en selle pour de la douce grimpe au soleil. Affuté comme jamais avec une sortie grimpe à mon actif en 8 mois, je laisse mon compère préparer le menu. Et ce fut du 1er choix !

Deux voies pour une remise en jambe le samedi : "n'importe où hors du monde", puis "les chemins de compostelle".

content d'eux les garçons... 

Après le très classique bières-pizzas au toujours très (étonnamment) animé village d'Orpierre, retour au camping et dans l'impeccable luxe du lodgy rallongé. Nuit frisquette malgré tout, le Dacia nous gratifiant d'un petit degré positif en intérieur au réveil.

Quelle chance que cet embouteillage dans notre projet de voie du dimanche, qui nous contraint à rabattre nos chaussons dans l'exceptionnelle et toute récente "Grand coeur malade". La plus longue voie d'Orpierre et du Quiquillon, avec 7 longueurs, homogènes et soutenues.

Un itinéraire qui part à gauche du dièdre jaune, et finit en dessous, puis en traversée au dessus du toit tout en haut à droite.

 Seb C au prise avec L2, longueur clé en 6b+

 La valse des bombés et surplombs pour l'avant dernière longueur, sous LE toit.

Dernière longueur, d'anthologie : une traversée légèrement descendante d'une dizaine de mètre, puis verticale dans le dernier verrou, surplombant. Une ambiance propice à la concentration et aux placements.

"Seulement" 3 voies en 2 jours, mais Ô combien suffisantes pour la pulpe de nos doigts, beaucoup trop tendres, et notre plaisir, qui n'en demandait pas tant. Orpierre malgré c'est 20 d'âge n'est clairement pas passé de mode, et ce n'est pas les rassemblements de belges, anglais et tchèques qui nous diront le contraire !