C'est au fond du charmant vallon de tramouillon que l'on découvre la secrète mais attrayante Tête de Gaulent. Equipées en 1999 par l'infatigable JM Cambon, les voies de la face sud ne manquent pas d'atout. Un rocher exceptionnel, typé calcaire Cerces très crochetant, un équipement parcimonieux mais intelligent, et 8 longueurs pour rejoindre la base au sommet, pour 200m d'une escalade franchement belle. Un retour aux affaires avec Damien dignement célébré !
reliquat de la dépression du début de semaine, un saupoudrage sucre glace sur tous les 3000 environnants... du plus bel effet !
Premier relai en compagnie de la reine des Alpes
Une première très belle longueur de chauffe, sur une rampe ascendante en 5c
C'est raide mais ça accroche. L3, 6a
Damien en fin de traversée...
...avant d'entamer la remontée "dülferisante" de L4.
la vallée de la Durance, et l'Italie, au fond
Gros plan sur le Viso, notre compagnon d'ascension
la voie vient lécher le fil du pilier, et le vide se creuse
L6 : Damien en mode sac à jambon
Sortie des difficultés
ou presque !
Dernière longueur
Queyras, Ubaye et Italie. Belle visibilité, mais aussi inquiétude à la vue des mélèzes, pour certains mal en point. Renseignement pris, il pourrait s'agir d'une maladie périodique, due à la prolifération d'un minuscule papillon défoliant : la tordeuse du mélèze. Phénomène ancien à la fréquence décennale, qui ne devrait être à priori qu'un mauvais moment à passer : les mélèzes se régénéreront l'année suivant, plus beaux plus forts !
Même plan, mais encombré
Descente en 4 rappels efficaces, l'occasion de croiser une cordée franco-espagnole dans la voie Tomahawk. Une autre paire de manche rarement en dessous du 7 !
la tête de cordée
la suite
retour au parking non moins efficace, de haut en bas dans le cône d'éboulis.
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