mercredi 20 mai 2009
mardi 19 mai 2009
LES AGNEAUX - couloir Piaget (3648m)
Arrivée tardive le lundi soir au refuge de Villar d'Arêne, où nous retrouvons non sans surprise notre gypaëte barbu, alias Thomas, débauché par un camarade pour la goulotte Cret. Au refuge comme à la maison, puis une nuit réparatrice avant de tomber du lit à 3h du mat'. A noter les premiers signes d'inquiétude pour Stef la veille, dont les pompes de ski d'occaz étrainées une seule fois lui font finir la montée en chaussettes...
4h40, au dessus du lac d'Arsine. Départ pas franchement matinal, contrairement à ce que l'on pourrait croire, et nous le paierons à la descente. Pour le moment, les agneaux se font dociles, accrochant la lune à leurs arêtes. Dans le couloir, les conditions sont excellentes. Neige dure, bien portante, absence de vent. Stef me la joue gros coup de pompe et traine la patte sur les 600 premiers mètres (le Triathlon, c'est bon pour les plagistes...). Mais le bougre a de la ressource, et la vision des rayons du soleil à quelques longueurs de corde lui redonne un coup de fouet.
Sortie sur la calotte, bien éffilée. La suite change du tout au tout : plein soleil, neige transfo et peu ou pas portante. Gros combat. Stef prend le relai et nous ouvre une véritable tranchée, à grands coups de piolets, crampons, genoux et injures en tout genres. 250m à n'en plus finir, à brasser, faire du sur-place, choisir la pente qui nous semble la moins traitre.
Plein cagnard, pleine pente, gros coups de soleil et gros coups de pompe. Mais à 12h, la calotte est derrière nous, et le glacier blanc se découvre sous nos pieds, en même temps que l'impressionnante trilogie des faces N du Pelvoux, Pic sans Nom et Ailefroide. La Barre ferme le cirque, plein cadre.
Déjà tard, il faut penser à redescendre. Nous choisissons l'itinéraire du glacier supérieur d'Arsine, à la jonction de la calotte. L'occasion de chausser les skis sur une belle moquette, qui ne durera malheureusement pas longtemps, au profit de belles traces en ski nautique. Soupe infame où nous ne voyons parfois plus nos skis.
Le retour à pieds confine au calvaire : entre le pied broyé de Stef dans sa chaussure trop petite et les miens malmenés par les piqures d'insectes du week-end, on arrive en piteux état au refuge.
dimanche 17 mai 2009
Grimpe ardéchoise
Cinq néo-vacanciers pour une escapade qui fleure bon la détente : grimpe/apéro/dodo. Quelques jolies croix, de l'engagement (n'est ce pas Tristan ?), et une horde d'insectes sauvages qui compromettront salement mon escapade alpi de la semaine suivante...
Featuring Nico, Mag, Gilles et Tristan