Devant les températures insolentes de ce début de printemps, nous décidons d'aller dévaler la moquette des pentes mauriennaises, avant que les crocus n'envahissent les champs de neige. Ce que nous n'avions pas pris en compte : la proximité de la frontière italienne et de l'usine à cumulo nimbus piémontaise.
les fameux cumulo-nimbus, qui la ramène, l'air de rien...
L'ascension commence par une belle descente. La route est encore longue, l'horizon dégagé. Au fond, tout au fond, l'Albaron.les tenaces volutes transfrontaliers qui petit à petit, gagnent du terrain. Maudite soit l'Italie, et ses caprices météorologiques...
11h : à l'approche de la selle de l'Albaron, le bleu vire au gris.
la course change de caractère à l'approche de l'arête, relativement confortable dans ces conditions mixtes
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Sophie s'accroche, les nuages aussi...
23°c dans la vallée, neige au sommet : la montagne, ça vous gagne ! |
Nous basculons sur le gigantesque glacier des grands fonds, réputé pour ses pentes généreuses qui déroulent ses 2100m de dénivellée, sans accroche. Le soleil revient finalement en dessous de 3000m, nous garantissant un neige transfo... à point.
Beau voyage en maurienne, belles courbes, malgré le panorama qui se sera dérobé. Pas rancunier, on reviendra !