dimanche 25 janvier 2009

Sommet de Tourte-barreaux (Vercors)


Après un samedi dans la tourmente à errer du côté du Serre de Montué, un dimanche plein de promesses, sous la poudre et le soleil ! Entre les deux, une soirée bien arrosée à la maison de campagne de Domi, dans un accueil digne de l'hospice du Grand St Bernard. Tip top !

Une jolie bambée du côté du col de Rousset, faite de descentes, de faux plats et de vagues montées. Bref, pas de grandes courbes, mais une belle escapade sauvage sur les hauts plateaux du Vercors, toujours aussi ensorcellant.
Le Grand Veymont, maître des lieux, et des cabanes aux allures de chalet sorties de nulle part. Mais qui sont les heureux propriétaires ??


les dernières pentes du sommet de Tourte-Barreaux, bélvédère panoramique-stratégique sur les Hauts Plateaux.

fin d'après midi, retour au col de Rousset pour récupérer les pistes. Tout en haut, des corniches dignes des arêtes de Rochefort...

Pour couronner cette escapade résolument sauvage, les circonvolutions d'une quarantaine de vautours fauves au dessus de nos têtes. Stupéfiant...

jeudi 22 janvier 2009

LANS EN VERCORS, côté jardin

De la belle poudre tombée la veille, un fenêtre météo de courte durée, il n'en faudra pas plus pour me faire débaucher. Retour au boulot à 14h, l'esprit ailleurs...

dimanche 11 janvier 2009

ROC CORNAFION - arête Sud (Vercors)

dimanche 4 janvier 2009

Tête Pelouse (Aravis)

Cette incursion dans les combes des Aravis conclut un début d'année en fanfare : 3 jours passés sur les skis, 4000m de dénivellées, une météo au diapason... On ne pouvait espérer mieux. Ce début d'hiver tient en tous cas toutes ces promesses, et on n'aurait tord de s'en priver.

Toujours une grosse affluence pour cette sortie dominicale, mais autrement plus reposante que la sortie de la veille. Moins d'agités du chrono, et plus de place pour souffler. Mais la combe du Grand Crêt que nous remontons étant exposée nord ouest, nous ne trainons pas pour rejoindre Tête Pelouse et basculer ainsi plein soleil.

une grosse pause détente là haut, profiter du 360° une fois de plus limpide.

la trilogie Chardonnet, Aiguille d'Argentière et Aiguille Verte
les pentes ensoleillées de la combe de Bella Cha, avant de rejoindre les Confins.

Chat perché... Véro est catégorique : 3 couleurs = femelle. On lui fait confiance.
Merci encore à Dany pour son accueil long séjour qui nous aura permis de boire le calice jusqu'à la lie !

samedi 3 janvier 2009

la Tournette (2351m)

Pauvres isèrois débarqués en terre enemie, nous n'avons pas compris sur le coup ce qui nous arrivait. Une horde de cuissards-pipettes et d'excités de la spatules s'étaient donnés rendez-vous aujourd'hui sur les pentes de la Tournette, leur jardin. Des furieux, visages crispés, ruisselants, le couteau entre les dents, fixs allégées, prêts à écraser le moindre insconscient qui freinerait leur course. Bref, il ne nous manquait qu'un dossard pour se fondre dans le paysage... que nous avons fini par endosser, tellement cette hystérie collective est contagieuse. 1400m de dénivellés et 2h40 plus tard, nous foulions le sommet.
Le départ en forêt est tout sauf une partie de plaisir. Très raide, sinueux, c'est l'occasion de se faire doubler par des convois entiers... Véro marque les premiers signes de surchauffe. Le train est soutenu. Mais où sommes nous tombés ??

les 700 premiers mètres sont parcourus à rythme effréné, tout juste suffisant pour ne pas être trop distancé.
Après une phase de récupération où le tempo s'assagit (je découvre la récupération en côte !), Franck décide, le fourbe, de lancer une offensive, collé au train par Chantal, dont l'entrainement régulier avec Stephane Brosse ne nous laisse pas beaucoup d'espoir. Je pousse le régime au rupteur pour combler mon retard, étant resté quelque peu à la traîne. Chaque pose-photos se paye cash : 20m de perdu à combler à nouveau. Finalement, je recolle aux échappés, et continu sur ma lancée alors que Franck et Chantal font une pose pour se couvrir (franck avouera finalement qu'il était cuit ! yek yek !). A la limite du sur-régime, je grille quelques furieux du début, dorénavant étonnamment assagis... Stabilisé peinard à 7500 t/mn, l'occasion de faire transpirer la machine malgré les -15° ambiants, je vois Chantal combler son retard tranquillement.

le finish se fera donc à 2, rejoints par Franck à peine 5 minutes plus tard, puis Stephane, revenu du diable vauvert à fond de train. Surement le meilleur chrono de la deuxième partie. Véro, carbonisée, aura préféré nous attendre sagement au soleil, un peu plus bas. Nous lui dédions cette course, décidemment sans pitié ! ; - )

C'est en abordant les derniers mètre qui nous séparent du "fauteuil", sommet de la Tournette défendu par des cables, que nous commençons à desserrer les dents et savourer un grand moment de contemplation. La plupart de nos camarades de course ne daigneront pas y mettre les pieds. Rendez vous compte, il faudrait déchausser !! Nous nous retrouvons donc là haut, entre vrais "contemplatifs". On se décrispe, on s'en met plein les yeux, mais comme il fait sauvagement froid, on finit par redescendre.


Petite pause pique-nique après avoir retrouvé Véro, et une petite bosse au soleil, abritée du vent. Là encore, nous faisons figure d'extra-terrestres : s'alimenter les fesses par terre ne fait apparemment pas partie de la panoplie du savoyard en cuissard. Perte de temps diablement inutile.

Payant les efforts d'une montée chronométrée, la descente est une succession de gamelles et d'approximations. Jambes en bois, début de crampes, derniers lacets en free style dans une forêt où la neige béton ressemble plus à une piste de bob que de ski. Ca passe ou ça casse. Retour à la case départ et resto bien méritée à la Clusaz le soir, histoire de récupérer toutes ces calories perdues !

vendredi 2 janvier 2009

Rochers des Enclaves (Beaufortain)

Ce début d'année résolument anticyclonique nous aura permis de profiter au maximum de notre camps de base haut savoyard. A commencer par cette incursion dans le Beaufortain. Une mise en jambe sévère à remonter pleine pente une piste rouge de Val Joly, avant de filer en direction du barrage de la Girotte et de retrouver une ambiance plus sauvage.

Lac et barrage de la Girotte. EDF, à qui nous devont bien plus que la lumière...


A quelques encablures du sommet, un lièvre variable nous a vraisemblablement devancé

arrivée au sommet, sur fond de Mont Blanc

Une fois quittée la longue crête terminale, soufflée et donc caillouteuse, ce sont 1200m de descente en neige légère qui nous attendent. Digestion du foie gras et du champagne en douceur...